Nous y voilà ! Ci-dessous toutes les étapes à partir du moment où vous mettez le CD dans le lecteur jusqu'au reboot de la machine. Les étapes de l'installation sont quasiment les mêmes entres les 2 distributions, Mandrake proposant peut-être un environnement plus graphique que Redhat au niveau du partitionnement.
Une recommendation : choisir une méthode d'installation personnalisée ou expert. Elle est certes moins intuitive mais vous évitera par exemple de formater votre partition contenant votre Windows
) et vous permettra de configurer votre carte réseau.
1ère étape : démarrage de l'installation Lorsque vous démarrez la machine avec le CDROM d'installation, vous allez, après un certain temps, voir un premier écran où vous choisirez "installation en mode graphique". Vous démarrez alors le processus d'installation.
Les premiers éléments sont plutôt simple :
choix de la langue pour l'installation : en français c'est mieux
)
vérification du clavier et de la souris : laisser les options par défaut, il est très rarae d'avoir à les modifier
choix du type d'installation : là les messages vous recommandent de choisir une installation type. Elle est sans doute plus simple mais opte pour de nombreux paramètres par défaut qui peuvent poser problème par la suite. Choisissez donc une installation de type "expert" ou "personnalisée".
Vous arrivez ensuite à la détection du ou des disques durs et au partitionnement
2e étape : partitionnement des disques durs / dénomination sous Linux
Quelques préalables avant de partitionner le disque : dénomination des disques et des partitions
Dénomination des disques durs (IDE) :
hda : 1er disque dur maître
hdb : 1er disque dur esclave
hdc : 2e disque dur maître
hdd : 2e disque dur esclave Dénomination des partitions : exemples
hda1 : 1ère partition du 1er disque dur maître
hda2 : 2e 1er disque dur maître
hdb1 : 1ère partition du 1er disque dur esclave
L'outil principal de partitionnement sous Nux : fdisk
fdisk est un outil de partitionnement utilisé lors de l'installation sous Redhat tel que présenté ci-dessous. Mandrake utilise le même outil, donc les mêmes étapes, avec une présentation graphique. Il permet de créer, modifier, supprimer une partition.
Avec cet outil vous allez devoir créer 2 partitions pour installer votre Nux :
- une partition de SWAP : sa taille est égale à 2 fois la taille de votre RAM. La swap sert à "seconder" votre RAM dès que celle-ci devient insuffisante.
- une partition dite "racine" : sa taille sera d'au moins 2 Go pour installer votre pingouin.
Ecran de démarrage de fdisk :
The number of cylinders for this disk is set to 77545.
There is nothing wrong with that, but this is larger than 1024,
and could in certain setups cause problems with:
1) software that runs at boot time (e.g., old versions of LILO)
2) booting and partitioning software from other OSs
(e.g., DOS FDISK, OS/2 FDISK)
Commande (m pour aide) :
Comme indiqué, en tapant m vous obtiendrez une aide sur l'outil.
Afficher des informations sur les partitions existantes :
Taper sur p, vous obtenez l'écran suivant
Disque /dev/hdc : 16 têtes, 63 secteurs, 77545 cylindres
Unités = cylindres sur 1008 * 512 octets
Périphérique Amorce Début Fin Blocs Id Système
/dev/hdc1 1 521 262552+ 82 Echange Linux
/dev/hdc2 * 522 14744 7168392 83 Linux
Périphérique : indique la partition (cf; conventions de dénomination)
Amorce : désigne la partition sur laquelle va booter le PC
Début - Fin : indique le cylindre de qui marque le début de la partition et celui qui marque la fin
Blocs : donne le nombre de bloc qui constituent la partition
Id - Système : Id est un code numérique correspondant au type de système attribué à la partition
Créer une partition :
Taper sur n (comme new) puis p (comme primaire) puis le numéro de la partition (de 1 à 4 par disque).
Vous allez alors entrer la taille - exemple : création d'une partition de 256 Mo :
Premier cylindre (45639-77545, 45639 par défaut) :
Tapez sur entrée pour valider le choix par défaut
Utilisation de la valeur par défaut 45639
Dernier cylindre ou +size ou +sizeM ou +sizeK (45639-77545, 77545 par défaut) : +256M
Attribuer un type à la partition :
Pour chaque partition, on attribue un type à la partition selon son utilisation prévue (partition Linux, SWAP, Fat32,...)
Taper sur t puis entrer le numéro de la partition pour laquelle vous allez attribuer un type. La ligne suivante s'affiche alors :
Code hexadécimal (tapez L pour afficher une liste des codes) :
Taper ensuite sur L pour avoir de l'aide sur les codes à utiliser. Vous obtenez un affichage de ce type :
82 Echange Linux
83 Linux
La première colonne vous fournit le code à entrer pour l'attribution du type pour la partition. Vérifiez en tapant sur p pour afficher les informations.
Voilà votre partition est crée et prête à l'emploi !!
)
Supprimer une partition :
Tapez sur d (delete) puis entrez le numéro de la partition à supprimer
Pour terminer :
Enregistrez votre travail en tapant w. Si vous n'êtes pas sûr de vous, vous ave toujours la possibilité de quitter fdisk sans sauvegarder en tapant q.
En résumé, pour créer une partition, suivre les étapes suivantes :
- attribuer un numéro
- attribuer une taille
- attribuer un type
Vous devez donc au final avoir une configuration de ce type :
- une partition de type 82 (échange Linux ou SWAP)
- une partition de type 83 (Linux)
vous visualiserez éventuellement vos autres partitions existantes (Windows par exemple de type Fat).
3e étape : accrochage du système de fichier Voilà ! Vos partitions sont prêtes ! Il faut maintenant accrocher la racine de notre pingouin. Je reviendrai un peu plus tard sur cette notion. La racine est designée par le caractère /. Si vous avez créé une partition hda2 de 2 Go par exemple, vous y accrocherez la racine. L'opération se fait en mode graphique.
A la prochaine les amis!!!!